J’avais écris ct article il y a près de deux ans pour « 90+2″… mais ne l’avait jamais publié. Alors je vous le propose en exclusivité mondiale !
Et ouais, si tu lis cet article, c’est que t’es un tant soit peu intéressé soit par mes conneries (ce qui est fort possible), soit par la drogue (ce qui est également possible). Et si, comble de talent, tu es intéressé par les deux, alors là, je te garantis que tu es tombé sur l’auteur qui manquais jusque-là à ta vie, qu’elle soit minable comme un match de Ghezzal sur sa fin de saison lyonnaise, ou palpitante comme une finale de Ligue des Champions entre le Milan d’Ancelotti et le Liverpool de Rafa Bénitez. Je suis prêt à parier ton portefeuille contre une chiure de pigeon que cet article va changer ta conception du foot. Je sais que je me suis plus fait remarquer précédemment pour les articles sur des joueurs qui consommaient de la drogue ou effectuaient d’autres frasques, mais là, je vais passer au vif du sujet, au pourquoi du comment, un peu comme quand t’es avec ta copine/ton copain (rayer la mention inutile) et que tu te déshabilles dans la chambre enfumée des senteurs de l’amour à venir.
Je vais donc, après cette introduction beaucoup trop longue pour être honnête, nonobstant tes arguments fallacieux (Et ouais, j’aime bien caser des mots compliqués, je trouve que ça fait joli, pas toi ? Et puis si y’en a trop, je te les laisse en supplément gratuit. Et ouais, chez moi on n’est pas radin.), passer au vif du sujet, sans le contourner tel Nabil Fékir face à une défense de Ligue 1. Je vais aller « Dwa tou bou » comme le dis une expression bien trop populaire dans le sud de la France.
Le cannabis, c’est une drogue vraiment particulière, car elle te permet à la fois d’être dans un état parallèle, et à la fois d’être bien dans ton espace spatio-temporel. Et j’en connais plus d’un qui, avant les matchs et/ou les entrainements, aimaient bien se rouler un « tarpé » comme on dit dans les banlieues mal éduquées, et chez les bourgeois un peu bobos. Et ce n’étaient pas les plus mauvais. Tiens, allons interroger, sous couvert de l’anonymat, un de mes anciens coéquipiers, nommé Gontrand (Les prénoms ont été changés, tant et si bien que mon correcteur d’orthographe ne reconnait pas ce prénom. En vrai, il est tellement merdique que c’est normal. J’en profite d’ailleurs pour m’excuser auprès de tous les gars qui portent ce prénom dans le monde. Si vous souhaitez me rédiger une lettre d’insulte, vous pouvez, il vous suffira pour cela de m’envoyer un chèque de 158€ et 91 centimes, libellé en euros, payable en France, et à mon ordre. S’il y’a des frais de gestion parce que tu me fais un procès, je me décharge de toute responsabilité, et te demande par la présente, et d’aller te faire foutre, et d’entamer les poursuites contre mon éditeur). Bon, donc, on va interviewer ce putain de joueur, oui ou merde ?
« Ouais, gros, tranquille, pas de pression chez moi, on ne va pas se la mettre, ça sert à rien de stresser dans la vie. Un joint avant les matchs, gros, ça permet de relâcher la pression, c’est comme quand Pascal Dupraz fume sa chicha dans J+1. Moi qui jouais sur le côté de l’attaque, je peux te dire que ça me servait vachement, j’avais toujours un temps de retard sur le défenseur, or, comme le dit le proverbe ‘Le temps perdu est du temps de gagné’. Donc j’avais toujours un geste d’avance sur lui, vu qu’il en avait un d’avance sur moi, je pouvais aller dans un retard qui était proportionnellement en avance, compte tenu de la notion de temps, par rapport au sien. Parce que le temps est relatif, gros ! Comme le dit la formule de la série de Fourier :
Et c’est très pertinent, particulièrement quand vous faites des maths à un gros niveau comme moi. J’ai beaucoup travaillé dans ma vie. Là, j’ai une situation stable : Je suis en couple depuis une semaine, mon préavis de logement se termine dans un mois, et je pourrais bientôt passer à un poste de sous-manager adjoint dans le Subway de mon quartier. Je vous dis les gars, la drogue avant les matchs est vraiment quelque chose de bien. »
Putain mais quel est cet imposteur ! Au moins, quand je m’interviewe moi-même, ça part moins en couilles ! Comment ça si ? Tu veux te battre ? Non ? Bah ça tombe bien, moi non plus ! Allez, vu qu’on est dans un délire mathématique, je te mets une petite équation toute basique juste pour toi mon amour ! Pour que ça parte moins en couille, je vais effectuer moi-même la démonstration.
Si tu fumes du cannabis avant un match, conséquemment, tu vas le faire en présence de tes coéquipiers. Or, si tes coéquipiers sont présents ; et pas trop coincés ; ils vont demander à fumer avec toi. Et c’est là que tu les enfumes ! Vu que c’est toi qui paye la drogue, que t’es suffisamment pas con pour en consommer une de bonne qualité, tu vas socialiser hyper-méga-facilement avec eux, ils vont te kiffer, vous allez super bien vous entendre, et ils vont te nommer capitaine, l’équipe va bien tourner, vous allez gagner, tu vas être repéré en tant que capitaine (et numéro 10 par conséquent) par l’En Avant de Guingamp, tu vas faire pareil, être super bon, signer à Barcelone, aller en équipe de France, et gagner la coupe du monde !
Et là, tu te réveilles de ton rêve, et tu te rends compte que t’as claqué des thunes pour de la merde. Que tu va être convoqué par le juge, que tu va douiller. #SayNoToDrugs.